C'est l'histoire d'un vide. D'un vide laissé par une sœur, par une fille qui n'est jamais revenue du Groenland.
C'est l'histoire d'une fille qui se construit à côté de ce vide si lourd à porter.
C'est l'histoire d'une femme qui a besoin d'incarner ce vide.
C'est l'histoire d'un paysage presque vide qui s'efface.
Le rythme du roman est proche de l'idée que l'on se fait de la banquise : calme, beau mais tellement puissant et cru. Les mots, le ton, le sens résonnent dans les entrailles. On partage les sentiments et les émotions de chaque personnage ; c'est souvent dur, mais qu'est-ce que c'est enrichissant !
Cécile P